Filières et niveau d'études
Être officier
marinier
Les officiers mariniers (sous-officiers) constituent l’ossature de la marine et garantissent au quotidien l’efficacité opérationnelle de toutes les unités. Bien que leurs compétences s’exercent dans des métiers variés (opérations navales, maintenance technique ou soutien administratif), ils sont avant tout des marins qui développent tout au long de leur carrière leurs aptitudes dans le domaine du leadership et de la technique.
Un parcours de technicien et de chef d’équipe
Le jeune engagé, futur officier marinier, commence son parcours dans la marine par une formation initiale de cinq mois à l’École de maistrance, à Brest ou à Saint-Mandrier. Quatre sessions de recrutement ont lieu chaque année. Au programme : formations maritime, militaire, sportive et de sécurité, sciences humaines et management.
Le jeune maistrancier rejoint ensuite une école de « spécialité » pour y suivre une formation de technicien de deux à neuf mois adaptée à sa filière. À l’issue de cette formation, il possède le socle de connaissances et de compétences nécessaires pour rejoindre sa première affectation. Ce n’est que le début d’une carrière où, au fil de ses affectations successives, il gravit des échelons de responsabilités de plus en plus importants. Des passerelles existent pour celui qui voudrait devenir officier, via un concours interne ou une sélection sur dossier.
Niveau d’études : de Bac à Bac+2
Âge : de 17 à 30 ans
Contrat : 6 ans ou 10 ans
Formation : Ecole de maistrance
Spécialités :
- Détecteur (exploitation et maintenance des radars), détecteur anti-sous- marins (exploitation et maintenance des sonars), technicien systèmes d’armes, technicien armes et munitions, technicien de maintenance navale – mécanique ou électricité, , technicien de conduite et de maintenance nucléaire, technicien systèmes d’information, réseaux et télécommunications;
- Plongeur-démineur, fusilier marin ;
- Technicien pont navire-Manœuvrier, navigateur timonier, technicien sémaphoriste, météorologiste - océanographe ;
- Technicien aéronautique - avionique, technicien aéronautique – cellule, moteurs, contrôleur aérien, personnel navigant tactique ;
- Technicien comptabilité et logistique, gestionnaire de ressources humaines, moniteur d’éducation physique militaire et sportive, gérant d’établissement de restauration collective, marin pompier de la flotte.
Quand j’imaginais mon futur boulot, je n’étais sûr que de deux choses : je souhaitais bouger et je ne voulais pas d’une routine de travail de bureau. Un peu par hasard, j’ai choisi le métier de détecteur anti sous-marins. Aujourd’hui, je suis affecté sur le sous-marin Saphir. Je traque les navires adverses et j’assure aussi la sécurité du bateau. J’aime ce métier hors du commun qui mêle action et diversité des missions.